Compresser un ePub: ma méthode pour réduire la taille d’un ePub

Lorsque j’ai terminé mon ebook, je l’ai tout naturellement exporté et j’ai obtenu un fichier ePub de… 160Mo. C’est beaucoup trop. Il est nécessaire de compresser un ePub avant de le publier car les distributeurs (Amazon en premier), facturent le coût de la distribution en fonction de la taille du fichier. Avec ma méthode, j’ai obtenu un ePub de 29Mo: 80% de compression. Pas mal non?

Réduire la taille d’un ePub: quels éléments?

Fichier ePub trop lourd? Pour alléger un ePub, on va parler compression. La 1ère source d’éléments à compresser dans un ePub, ce sont les images! Dans mon cas, elles représentent 90% de la taille de mon eBook.

On peut trouver aussi d’autres sources d’optimisations comme le nombre de police intégrés.

Structure d’un fichier ePub

Comprenons déjà la structure d’un fichier ePub. Un fichier ePub est une archive Zip d’une structure bien définie:

  • le 1er fichier de l’archive est mimetype. Il ne doit pas être compressé.
  • un dossier « META-INF » contenant quelques informations de base sur la structure.
  • un autre dossier, « OPS » ou « oebps » contenant les données du ePub.

Le fichier mimetype permet aux applications qui vont lire ce fichier de le considérer comme un fichier spécial de type application/epub+zip, et pas comme une simple archive zip.

Le contenu du fichier mimetype fait exactement 20 caractères, sans saut de ligne à la fin:

application/epub+zip

Ce que ça veut dire, c’est que nous allons pouvoir dézipper le ePub pour comprendre ce qui prend de la place afin de pouvoir compresser un ePub en conséquence.

Commencez donc par dézipper le fichier ePub. Vous pouvez ajouter l’extension .zip pour vous aider. Sur macOs, via le terminal, la commande est:

flogg@MacBook:~/ePub$ unzip MonEBook.epub

On obtient la structure:

flogg@MacBook:~/ePub$ ls
META-INF/   OPS/        MonEBook.epub  mimetype

Réduire la taille d’un ePub: les images

Aller donc voir la taille du dossier OPS/images/. Il est énorme? Parfait, on va pouvoir compresser.

L’analyse dépend de chaque cas. Je vous raconte le mien mais le votre pourrait être différent.

Premier constat, je n’ai que des fichiers PNG. Clairement, ce n’est pas le format le plus efficace pour mon type de contenu. On préférera le format JPEG. Ce changement n’est valable que pour les images que n’ont pas besoin de fond transparent. Pour ces dernières, il n’y a pas d’autres choix que de conserver le format PNG.

Deuxième constat, ces fichiers ne sont pas optimisés du tout. Une simple optimisation des fichiers en suivant les recommandations de Google m’a permis de gagner 50Mo.

Convertir les images d’un ePub en JPEG

Les fichiers ePub supportent 4 types de fichiers images:

  • PNG
  • JPEG
  • GIF
  • SVG

Pour convertir de JPEG en PNG, j’utilise ImageMagick en ligne de commande sur macOs. Rappel: la transformation va remplacer les images au fond transparent par un fond blanc (-background white).

flogg@MacBook:~/ePub$ convert ./OPS/images/image.png -background white -alpha remove ./OPS/images/image.jpg
flogg@MacBook:~/ePub$ rm ./OPS/images/image.png

Il faut maintenant changer toutes les références de ce fichier dans tout votre ePub:

  • OPS/epb.opf: Ce fichier contient un inventaire des fichiers de l’ePub. Il faut remplacer une ligne comme:
<item id="dataItem5" href="images/image-1.png" media-type="image/png"/>

par

<item id="dataItem5" href="images/image-1.jpg" media-type="image/jpg"/>
  • OPS/page-xxx.xhtml: Ce fichier contient une page de votre ePub. Il suffit de remplacer toutes les occurrences de images/image-1.png par images/image-1.jpg

Répétez l’opération pour toutes les images. Vous pouvez automatiser l’opération de renommage des occurrences avec sed, par exemple:

flogg@MacBook:~/ePub$ sed -i'' -e "s/images\/image-1.png/images\/image-1.jpg/g" ./OPS/page-*.xhtml
flogg@MacBook:~/ePub$ sed -i'' -e "s/href=\"images\/image-1.png\"\ media-type=\"image\/png\"/href=\"images\/image-1.jpg\"\ media-type=\"image\/jpeg\"/g" ./OPS/epb.opf
flogg@MacBook:~/ePub$ rm ./OPS/*-e

La simple conversion de mes fichiers PNG en JPG m’a permis de compresser un ePub de 60% (157Mo > 63,1Mo).

Compresser les images d’un ePub

Que les images soient au format JPG ou PNG, c’est pareil et c’est très simple. Compresser toutes les images avec un programme comme ImageOptim, en suivant les recommandations de Google pour l’optimisation des images. Oui, on va dégrader la qualité de certaines images mais ce sera difficilement visible à l’oeil.

J’ai obtenu une compression d’environ:

  • 30% pour les fichiers PNG
  • 50% pour les fichiers JPG

Supprimer les images en doublon

Dans mon cas, j’utilise à plusieurs reprises une même image (un rond rouge). L’image de ce rond rouge est présente plus de 50 fois, avec un nom différent.

On peut compresser un peu plus l’ePub en ne conservant qu’une occurence de cette image et en remplaçant toutes les occurrences dans les fichiers page-xxx.html et epb.opf.

Je n’ai pas fait cette optimisation car le gain était assez minimes dans mon cas (moins de 1Mo).

Réduire la taille d’un ePub: les polices

Si vous incorporez les polices dans votre ePub, elles sont enregistrés dans le dossier OBS/fonts/.

Vérifiez les polices incorporées, et si elles sont toutes justifiées.

Dans mon cas, j’ai découvert 2 polices inutiles incorporées:

  • « Wingdings »: pour 2 malheureuses puces rondes.
  • « FontAwesome5Pro-Solid-900.otf »: pour 2 petites icônes grasses alors que les autres ne le sont pas

Remplacer ces polices dans votre éditeur d’eBook afin qu’elles ne soient pas présentes à l’exportation.

Réduire la taille d’un ePub: reconstruire le fichier

Pour reconstruire le fichier, il faut suivre correctement et à la lettre le format ePub. Suivez le guide ici: Reconstruire un fichier ePub

Compresser un ePub: comparatif des améliorations

Voici un récapitulatif des gains possibles avec mon fichier de base:

ÉtapePoids du fichiers
Origine160Mo
Optimisation PNG-57Mo
Conversion JPG-100Mo
Conversion JPG
+ Optimisation
-130Mo
Suppression des polices inutiles-3Mo
Suppression des images en doublons-1Mo

Pour mon eBook, j’ai choisi de convertir en JPG, optimiser les images et supprimer les polices inutiles et j’ai finalement obtenu un ePub de 29Mo! YEAH!

Connecter deux casques bluetooth mac: comment faire?

Lundi 13 mai, j’étais dans le train pour un long trajet Paris>Toulouse. Un bon moment pour regarder le dernier épisode de Game of Thrones non? Mais partager ses AirPods, c’est pas pratique. Idéalement, je voulais connecter deux casques bluetooth sur le Macbook. Et ça marche!

Étape 1. Il tout d’abord appairer les 2 AirPods sur le mac, via le bluetooth. Vous devriez pouvoir jongler facilement entre les 2.

Étape 2. Il faut créer une « sortie agrégée » sur le Macbook. Il y a une page de l’assistance Apple qui explique cela.

Étape 3. On se rend compte maintenant qu’il n’est pas possible de modifier le volume sur la sortie agrégée. Alors on déconnecte chaque AirPods, on le reconnecter un par un, on fixe chacun son volume de sortie et que reconnecter la sortie agrégée.

Trop bien! Et sur iPhone? La réponse est simple aussi: non. Il n’est pas possible de connecter 2 écouteurs bluetooth sur iPhone.

Connecter 2 AirPods sur iPhone et iPad

C’est désormais possible! Avec iOS 13.1, le 24 septembre, il est possible de connecter 2 paires d’AirPods et de transmettre le son aux 2 paires. Ça fonctionne avec tous les écouteurs bluetooth avec une puce Apple W1 ou H1, c’est à dire les AirPods et les écouteurs Beats.

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Activer TimeMachine sur SMB avec un NAS Lenovo IX2

Mon NAS n’est pas tout jeune. C’est un Lenovo IX2 qui est sorti en 2011. C’est pas le plus rapide, mais ça fait le boulot. Je ne m’en sers que pour des sauvegardes, rien de très intensif, et ça me suffit. Le problème, c’est que je rencontre beaucoup de problèmes de fiabilité avec les sauvegardes TimeMachine.

TimeMachine permet de faire des sauvegardes des Mac très facilement. Je l’utilise en WiFi sur 2 Macbook. Souvent, au moins une fois par mois, c’est un message m’indiquant qu’il faut créer à nouveau une sauvegarde TimeMachine. Ce message, c’est l’indicateur que la précédente sauvegarde est corrompue et qu’il faut tout recommencer. Il semblerait que l’origine de la corruption soit à mettre sur le dos du protocole AFP, le protocole réseau d’Apple. C’est vieux, c’est moisi et ce n’est plus maintenu par Apple. Ils indiquent eux-mêmes qu’il est préférable de passer sur des sauvegardes TimeMachine par SMB.

SMB, c’est comme CIFS, c’est le nom d’un protocole de communication réseau. C’est celui que Microsoft a implémenté dans Windows. Sous Linux, ça se fait avec Samba. MacOs sait utiliser ces partages réseau, mais ils ne permettaient pas les sauvegardes TimeMachine. Enfin, jusqu’à la version Samba 4.8.x qui le permet!

Mon NAS, le Lenovo IX2 vient de passer en EOL (End Of Life). Il n’est plus maintenu par Lenovo. La dernière mise à jour disponible indique une mise à jour vers Samba 4.9. Alors Bingo?

Non. Même si Samba est mis à jour, les options de configurations nécessaires au fonctionnement de TimeMachine ne sont pas là. Alors on va l’ajouter à la main.

Activer TimeMachine sur SMB avec un NAS Lenovo IX2

Désactiver AFP

On va commencer par désactiver AFP sur le NAS. Ça évitera une inutile confusion. Pour accéder au réseau, macOs utilise déjà SMB. AFP n’était utile que pour TimeMachine.

Désactiver le protocole AFP/TimeMachine

Préparer l’emplacement des sauvegardes

J’ai crée un partage spécial nommé « TimeMachine ». Vous pouvez aussi créer un dossier par utilisateur. Notez toutefois que toute modification dans l’interface concernant les partages annulera notre modification pour TimeMachine sur SMB.

Activer l’accès SSH

Pour activer l’accès SSH, il faut se rendre sur une page « secrète »: http://nas.local/manage/diagnostics.html

Indiquer un mot de passe, sachant que le mot de passe réel pour se connecter sera soho + MotDePasse. Par exemple, avec le mot de passe « babar », il faudra se connecter en SSH avec le mot de passe « sohobabar ».

Pour se connecter, ça se passe dans le terminal: ssh root@nas.local

Modifier le fichier smb.conf

Le fichier de configuration se situe dans /mnt/system/config/smb.conf.

root@Nas:/# nano /mnt/system/config/smb.conf

Voici la configuration de mon partage à l’origine:

[TimeMachine]
path= /mnt/pools/A/A0/TimeMachine/
max connections= 50
directory mode= 0777
create mode= 0777
follow symlinks= yes
wide links= no
strict allocate= no
nt acl support= no
dos filemode= no
writeable= no
valid users= "admin" "flogg"
store dos attributes= yes
write list= "admin" "flogg"

Voici la configuration cible:

[TimeMachine]
path= /mnt/pools/A/A0/TimeMachine/
max connections= 50
directory mode= 0777
create mode= 0777
follow symlinks= yes
wide links= no
nt acl support= no
dos filemode= no
valid users= "admin" "flogg"
store dos attributes= yes
write list= "admin" "flogg"
browseable = yes
writeable = yes
create mask = 0600
directory mask = 0700
vfs objects = catia fruit streams_xattr
fruit:aapl = yes
fruit:time machine = yes

Concrètement, j’ai ajouté les 7 dernières lignes:

browseable = yes
writeable = yes
create mask = 0600
directory mask = 0700
vfs objects = catia fruit streams_xattr
fruit:aapl = yes
fruit:time machine = yes

Et j’ai supprimé une ligne d’origine:

browseable= no

Plus d’infos sur la configuration Samba sur le blog de Adam Demasi.

Tester la configuration Samba

On relance Samba pour vérifier si tout fonctionne bien. Sur ce NAS, rien n’est normal donc on ne va pas relancer les processus, mais simplement recharger la configuration:

root@Nas:/# /usr/local/samba/bin/smbcontrol all reload-config

Retour sur un Mac. Normalement, le partage est censé s’afficher tout de suite dans TimeMachine. Mais pas chez moi. Il faut d’abord que je monte le partage une première fois, ensuite je peux configurer TimeMachine. Par la suite TimeMachine sait réutiliser le partage donc il s’agit simplement d’une manipulation pour la mise en place.

Depuis le Finder, aller dans « Aller -> Se connecter au serveur » et indiquer « smb:// » puis l’emplacement du partage. Chez moi c’est smb://nas.local/TimeMachine.

Une fois le partage monté, TimeMachine peut le voir. Je configure l’accès et c’est prêt!

Rendre la configuration Samba persistante

Quand vous redémarrerez le NAS, il perdra la modification de configuration. Pour la rendre persistante, il suffit de faire:

chattr +i /mnt/system/config/smb.conf

(Source)

Désactiver l’accès SSH

Maintenant que tout est fini, on peut se déconnecter et désactiver la connexion SSH depuis la même page http://nas.local/manage/diagnostics.html


Je viens de faire cette modification, j’espère que la fiabilité des sauvegardes va s’améliorer! Jusqu’ici, tout va mieux :).

Reconstruire un ePub (rezipper le fichier) et le vérifier

Après avoir modifier un ePub, ou compresser un ePub, vous aurez besoin de reconstruire un ePub avant de le diffuser. Le fichier ePub est une archive zip ayant quelques spécificités qu’il faut suivre pour obtenir un fichier ePub valide et compréhensible par un maximum de liseuse.

Reconstruire un ePub

Pour reconstruire un ePub, la méthode est pareil quelques soit les logiciels que vous utilisez. Je fais ce tutoriel depuis macOs.

La reconstruction se passe en 3 temps:

  • Supprimer les fichiers temporaires
  • Créer une archive non compressée avec le fichier mimetype
  • Ajouter les autres informations compressées

Supprimer les fichiers temporaires de son ePub

Sur macOs, des dossiers cachés ._DS_Store sont créés à tout bout de champs. On va les supprimer de notre ePub pour ne pas les embarquer inutilement:

flogg@MacBook:~/ePub$ find . -name '.DS_Store' -type f -delete

Créer un fichier zip non-compressé

Le fichier mimetype doit être non-compressé et être le premier fichier de l’archive. On commence donc avec lui:

flogg@MacBook:~/ePub$ zip -X0 MonEbook.epub mimetype

-X permet de ne pas enregistrer les informations additionnels du fichier (propriétaire, groupe): -X: Do not save extra file attributes (Extended Attributes on OS/2, uid/gid and file times on Unix).

-0 permet de ne pas compresser

Ajouter les informations compressées de l’ePub

On peut compresser les autres informations de l’ePub, alors on va les compresser au maximum, en les ajoutant au fichier zip existant:

flogg@MacBook:~/ePub$ zip -rX9 MonEbook.epub META_INF OPS

-r permet d’incorporer tout le contenu des dossiers

-9 permet de compresser au maximum

Terminé. Le fichier ePub reconstruit est prêt! C’est normalement un fichier ePub valide, mais il est préférable de le vérifier.

Vérifier son ePub

Pour vérifier la qualité du nouveau fichier ePub, on peut utiliser le programme epubcheck. C’est la même vérification que Kobo Writing Life fera après l’importation de votre fichier.

Pour l’installer:

flogg@MacBook:~/ePub$ brew install epubcheck

Pour contrôler notre fichier epub:

flogg@MacBook:~/ePub$ epubcheck MonEbook.epub

Vous devez obtenir un ePub sans erreur, ou au moins sans plus d’erreur que dans votre fichier d’origine.

C’est tout! Le fichier est prêt à être distribuer, via Kobo Writing Life ou par vous même.

Mon avis sur Antidote 10: le meilleur correcteur? [Oui mais non]

J’écris beaucoup (des articles, des emails, des livres électroniques) et je suis mauvais en orthographe. C’est un problème car je trouve que de grosses fautes rendent la lecture difficile. J’ai donc cherché le meilleur correcteur orthographique en français. Tous les sites internet vantent les mérites du logiciel Antidote. J’ai donc acheté Antidote 10 (119€ quand même). Après 3 mois d’utilisation sur macOs, voici mon avis sur Antidote. Attention, j’ai un avis assez négatif sur le produit.

J’utilise Grammarly pour l’anglais et j’en suis ravi.

La qualité de la correction orthographique: très bien

Sur ce point, je n’ai rien à redire. Le logiciel est bon. Il corrige beaucoup de fautes. Je n’ai jamais trouvé de fautes après sa correction.

Toutefois, il est peut être trop parfait. Il n’aime les familiarités ou le langage parlé. Parfois donc, je laisse passer ce qu’il surligne.

Quelques points faibles tout de même:

  • Antidote ne sait pas analyser les phrases trop longues ou complexe
  • Antidote ne sait pas analyser les longs textes: si vous lui donner un texte un peu trop grand, il plante. Oui, en 2019, il est possible de vendre 119€ un logiciel qui plante.
  • Le correcteur est très lent. Si je modifie du texte dans le correcteur, il faut compter au moins une seconde par lettre. C’est atroce.

L’intégration avec les autres logiciels: inexistante ou presque

Sur macOs, j’utilise principalement ces logiciels pour le texte: Pages, Mail, Safari et VS Code.

Avec Mail: oui mais frustrant

Antidote ne fonctionne qu’avec Mail. L’UX est assez frustrante: lorsqu’on appuie sur le bouton « Envoyer », Antidote s’ouvre avec le contenu du message. Après correction, il faut refermer Antidote et appuyer à nouveau sur « Envoyer ». Je ne m’y suis jamais fait. A chaque fois que le popup Antidote s’ouvre, je suis frustré que le message ne soit pas déjà parti, que la correction n’ait pas eu lieu plus tôt.

Pages, Safari, VS Code: non

Antidote affirme que le logiciel fonctionne avec Pages. J’ai suivi toute la procédure et ça n’a jamais marché. Pour lancer la correction, on est censé cliquer dans un coin du document où il n’y a pas de texte.

La seule méthode qui fonctionne: copier le texte et lancer Antidote depuis l’icône « Corriger le texte copier ». Antidote ouvre alors son propre éditeur de texte, colle le contenu et lance le correcteur. Pour remettre le texte dans le logiciel d’origine, un nouveau copier-coller s’impose. Bien entendu, tout ce qui est mise en forme est perdu lors de cette action…

Mon avis sur Antidote

Si j’en crois les autres sites internet, Antidote est le meilleur correcteur de français. Je ne remet pas leur jugement en cause puisque je ne connais qu’Antidote en français.

Mon expérience d’Antidote 10 sur macOs est globalement très négative. L’expérience utilisateur est mauvaise et le logiciel plante régulièrement. Antidote est peut-être meilleur sur Windows.

Si on compare à Antidote 10 à Grammarly, il n’y a pas photo. L’expérience utilisateur de Grammarly est autrement plus agréable et fiable.

En conclusion, si Antidote 10 est le meilleur correcteur de français, je préfère alors ne pas avoir de correcteur du tout.

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Créer une clé usb bootable pour mac (et depuis macOs)

Sur les ordinateurs modernes, le bios est enterré et c’est l’UEFI qui a pris la place. C’est le cas des mac. Pour créer une clé usb bootable de Kali depuis un mac, il faut qu’elle soit préparer pour UEFI! Sinon, elle ne sera pas bootable depuis un mac ou un autre ordinateur récent. J’ai fait cette opération avec macOS Catalina, mais c’était pareil avant (Mojave, High Sierra, etc.).

Il faut que l’image en question prenne en charge l’EFI Boot. Ce n’est pas toujours le cas, et ça dépend aussi des ordinateurs. C’est le cas pour mon image de Kali.

1. Formatter la clé usb avec une table de partition GUID

Pour faire très simple, le bios lit le MBR pour connaitre les partitions, l’UEFI lit la table de partition GUID. Parfois il peut y avoir les 2. Nous, on va donc formatter notre clé USB avec une table de partition GUID.

On utilise l’outil natif « Utilitaire de Disque ». Par défaut, il n’affiche pas le choix MBR/GUID. Pour l’activer, aller dans « Présentation > Afficher tous les appareils ».

Afficher tous les appareils sur l’Utilitaire de Disque

On sélectionne ensuite la clé USB et on clique sur le bouton « Effacer ». Ici je choisi de formatter la clé USB en MS-DOS (FAT) avec une table de partition GUID.

Effacer la clé USB

À l’issue de l’opération, démontez le disque. Ce sera nécessaire pour l’étape 3, la copie.

Notez aussi le numéro de disque, on en aura besoin plus tard. Avec votre disque USB sélectionné, aller dans « Infos » (en haut à droite) et noter le nom sous « Noeud d’appareil BSD ». Chez moi, c’est disk2. (Si vous avez disk2s2, c’est que vous avez sélectionné la 2ème partition du disk2).

Chez moi, ma clé USB correspond au disk2

2. Transformer l’image

Sur un mac, une image ISO n’est pas nativement bootable. Il faut la transformer au format UDRW pour qu’elle puisse être utilisé pour créer notre clé usb bootable sur mac.

Après avoir téléchargé l’image ISO souhaité (pour moi, Kali Linux), on passe à la transformation, toujours avec l’utilitaire de Disque. Menu « Image > Convertir », on choisi notre image ISO, et on la converti en « lecture/écriture ».

Créer usb bootable mac conversion
Conversion de l’image ISO en UDRW

Avec le terminal. C’est possible aussi. La commande pour convertir le fichier fichier.iso en fichier-converti.dmg est:

hdiutil convert -format UDRW -o fichier-converti.dmg fichier.iso

3. Copier l’image

Dernière étape, on va copier l’image UDRW. Cette fois, il faut passer obligatoirement par le terminal, pas moyen de le faire depuis l’outil Utilitaire de Disque.

Reprenez le numéro du disque à la fin de l’étape 1. Pour moi, c’était disk2. Pour copier l’image, on passe par la commande dd. On le fait avec le compte administrateur car le compte utilisateur n’a pas les droits habituellement. C’est pourquoi sudo demandera votre mot de passe.

sudo dd if=fichier-converti.dmg of=/dev/rdisk2 bs=1m

On utile rdisk2 plutôt que disk2 car c’est « 20 fois plus rapide », en accédant au disque de manière plus directe. Mais ça peut quand même prendre un bon bout de temps. Pour mon image de 3,7Go, ça a pris 2mn en USB3 et 26mn en USB2. Pour voir l’avancement, appuyez sur Ctrl+T.

Si vous avez un message d’erreur « Device is busy », c’est certainement que le périphérique est encore monté (voire la fin de l’étape 1). Pour le démonter, faites:

diskutil unmountDisk /dev/disk2

C’est prêt! On a réussi à créer une clé USB bootable sur mac!

4. Redémarrez

Au redémarrage, appuyez sur la touche « Option » du mac pour afficher les options de démarrage, dont la clé USB.

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Optimiser les images sur macOs facilement avec ImageOptim

Il est très important d’optimiser les images pour le web. Le site sera plus rapide et mieux référencé. L’optimisation des images est une part importante du SEO technique. J’ai longtemps chercher une solution idéale pour optimiser les images sur macOs facilement, et j’ai enfin trouvé!

Pour WordPress, je préfère optimiser les images avant de les télécharger sur le site. La raison est toute simple: WordPress est souvent bien assez chargé de plugin, autant éviter d’un ajouter. D’une manière générale, si je peux faire quelque chose sans plugin WordPress, je n’hésite pas.

ImageOptim pour optimiser les images sur macOs

ImageOptim, c’est gratuit, c’est Open-Source et l’interface graphique est agréable. On part déjà sur de bonnes bases. Pour l’installer, télécharger l’archive sur le site officiel: https://imageoptim.com, décompresser l’archive et copier le programme dans « Applications ». ImageOptim n’est pas disponible sur HomeBrew :(.

ImageOptim intègre et cumule tous les optimiseurs d’image les plus utilisés:

  • JPEG (.jpg / .jpeg)
    • jpegoptim
    • guetzli
  • PNG
    • PNGOUT
    • OxiPNG
    • AdvPNG
    • PNGCrush
  • GIF (ou Jif?)
    • Gifsicle
  • SVG
    • SVGO
    • SVGCleaner

On peut facilement choisir entre une compression sans perte (Lossless) ou avec, on peut conserver le timestamp initial, on peut supprimer les informations EXIF.

J’ai opté pour une compression avec perte, en suivant les recommandations de Google pour le JPEG: « au delà de 85%, la taille de l’image grandit vite mais n’apporte que peu d’amélioration visuelle » (source: Google PageSpeed du 9 février 2019). Pour le format PNG et SVG, j’ai également opté pour une compression avec perte, pour une qualité de 90%. Bien entendu, je supprime toutes les informations EXIF et la correction Gamma des PNG (là encore, sur recommandation de Google). Enfin, j’ai mis la vitesse d’optimisation la plus lente pour avoir la meilleure compression.

Utilisation d’ImageOptim

Pour optimiser les images sur macOs avec ImageOptim, c’est très simple. Un clic droit sur l’image puis « Image Optimize » et le tour est joué. La compression peut prendre plusieurs secondes suivant la taille de l’image et la puissance de votre ordinateur.

Après compression, l’image est remplacée: il n’y a pas de copie de sauvegarde de l’image d’origine. Pour mon utilisation, ça m’arrange mais sachez le avant de traiter en lot des images précieuses.

Optimiser les images sur macOs clic droit

On peut traiter une image ou un lot d’image tout aussi simplement, en les sélectionnant et en faisant un clic droit.

ImageOptim est très efficace. Depuis que je l’utilise, Google PageSpeed n’a plus rien à redire sur mes images.

Exemple d’optimisation d’image

Démonstration sur une image au hasard. Au départ, cette image JPEG fait 9,8Mo. Après optimisation, on arrive à 5,9Mo. A l’arrivée, l’image est presque 40% plus légère. Ça veut également dire un coût de bande passante 40% moins élevé pour la même image.

OptimImage est simple, gratuit et efficace. Il fait une tâche et la fait bien. On serait beaucoup plus heureux si tout était aussi simple :).

GeForce Now: retour d’expérience après 1 an d’utilisation

Déjà 1 an que j’ai reçu l’email de Nvidia « Congratulations! You’re In The Free GeForce NOW Beta ». 1 an que j’utilise ce service de jeu vidéo en streaming. La conclusion est sans appel: j’ai revendu ma console et je n’imagine jamais en racheté: le jeu en streaming, c’est le tur-fu.

Pour vous inscrire sur la liste d’attente de la bêta, c’est ici: https://www.nvidia.com/en-us/geforce/products/geforce-now/waitlist/

C’est quoi le jeu vidéo en streaming?

Jouer en streaming, ça veut dire que les ressources matériels ne sont pas chez vous: vous les louez à la demande. Seul votre écran, clavier, souris sont mis à contribution, le reste est réalisé sur des serveurs qui vous renvoient une vidéo.

Qui propose du jeu vidéo en streaming?

Plusieurs acteurs se sont lancés, une petite liste non-exhaustive:

  • GeForce Now (Nvidia)
  • LiquidSky: fermé depuis
  • PlayStation Now (Sony)
  • Stradia (Google)
  • Shadow
  • Vortex

Tous ne fonctionnent pas pareil. Avec Shadow, vous louez un PC avec Windows 10: à vous de faire la suite. Avec GeForce Now, vous lancez directement les jeux Steam: pas d’installation nécessaire.

Pourquoi GeForce Now, c’est génial?

J’aime bien jouer aux jeux vidéos mais je ne suis pas un hardcore gamer. D’ailleurs, je n’ai jamais vraiment eu de PC de compétition. J’ai fini GTA 3 à base de AMD Duron et GeForce 3 Ti (bonjour l’ancêtre!). Mon PC, c’est un portable, petit, léger, passe partout. Grâce à GeForce Now, ce petit PC est capable de faire tourner n’importe quel jeu en FullHD.

J’ai essayé plusieurs dizaines de jeux. Qu’est ce que c’est agréable de pousser tous les détails à fonds, d’être en FullHD et ne pas ressentir un poil de ralentissement. Tout est fluide, simple, rapide.

Mon PC, c’est un Macbook. Pratiquement aucun jeu n’est imaginable avec car c’est macOs et c’est peu puissant. Grâce à GeForce Now, plus de limite!

Vous connaissez ces mises à jour de 20Go sur PS4 ou Xbox One? Perso, j’ai oublié. Sur GeForce Now, tous les jeux sont systématiquement à jour. Entre le moment où je veux jouer et le moment où le jeu début, il ne s’écoule jamais plus de 10s!

Je suis convaincu par ce service et je resterai abonné lorsque l’offre commerciale débutera. C’est un service qui fonctionne très bien, très simplement.

Les inconvénients de GeForce Now

GeForce Now, c’est pas non plus la solution ultime. Voici les principaux défauts que j’ai pû rencontrer:

  • oubliez le WiFI, seul le cable est fiable
  • la latence
  • le catalogue
  • les mods

Jouer à GeForce Now en WiFi? Non?

Le service indique qu’une connexion câblée est préférable mais qu’il est possible de jouer avec un bon WiFi 5Ghz, voir en 4G.

Effectivement, je peux lancer un jeu avec un WiFi 5Ghz mais c’est injouable. La latence est bien trop élevée, même pour des jeux comme City Skyline.

Si vous voulez correctement jouer, la connexion câblée est la seule fiable.

La latence sur GeForce Now?

Même pour un casual gamer, la latence peut être gênante (même avec une connexion câblée). C’est jouable mais parfois la connexion perd en qualité et la latence apparait. Je l’ai particulièrement constaté sur des jeux comme Fallout.

Vous me direz, c’est ton ADSL qui est en cause. Oui, peut-être que c’est mieux en fibre. Malheureusement, mon immeuble est bien en zone de couverte Fibre mais la seule réponse que j’ai eu d’Orange est « ça nous fait chier de venir l’installer » (après 5 no-show 👏).

Tout le catalogue Steam?

Oui, il est possible de jouer à tout le catalogue Steam, mais il y a quand même 2 écoles:

  • les jeux populaires
  • les autres

Les jeux populaires sont jouables directement, les sauvegardes sont conservées, tout marche très bien.

Pour les autres jeux, il faut les « installer » en sachant que toutes les données seront supprimés à la fin de la session. La sauvegarde sur Steam Cloud fonctionne. L’installation est extrêmement rapide mais il est parfois nécessaire de bidouiller (par exemple, avec Fallout New Végas, il faut changer plusieurs fois la langue que le jeu se lance en français).

Des mods sur GeForce Now? pour l’instant, non

C’est pas forcement gênant pour tout le monde. Sur City Skyline, j’aurai adoré pouvoir utiliser des mods du Steam Workshop. Cette fonction n’est pas (encore?) supporté. Adieu les mods, bonjour les jeux Vanilla.

C’est tout pour mon retour d’expérience sur GeForce Now. Un grand avantage de la bêta, c’est bien sur que c’est gratuit! Si vous avez des questions sur GeForce Now, je peux y répondre.